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L'hypertrophie Bénigne de Prostate

Le cancer du testicule est un cancer rare, mais le plus fréquent chez l’homme jeune. Le risque de le développer est accru en cas d’ectopie testiculaire ou de cryptorchidie.
Les urologues du Centre Urologie de Lille propose une prise en charge adaptée, selon les recommandations Françaises de l'AFU, de ce cancer du testicule et en plusieurs étapes.

 

Diagnostic

Il peut être découvert à l’occasion de l’augmentation du volume d’une bourse indolore et progressive ou bien d’une masse testiculaire dure, irrégulière, insensible.

Bilan

  • Dosage sanguin des marqueurs tumoraux (alpha-foetoprotéine, LDH, HCG)

  • Echographie scrotale

  • Scanner thoraco-abdominal à la recherche de métastases ganglionnaires, pulmonaires, hépatiques.

Traitement

La prise en charge d'un cancer testiculaire fait intervenir simultanément, et dans un délais court, plusieurs praticiens.

L'urologue sera en charge de vous proposer une solution chirurgicale sur la prise en charge du cancer. Rapidement après l'intervention, vous serez amené à être pris en charge par un Oncologue Médical, et parfois, un Radiothérapeute. 

Comment les médecins vont prendre en charge un cancer du testicule ?

L'Urologue

L’intervention consiste à réaliser une ablation du testicule. Cette ablation porte le nom d'Orchidectomie, et elle est réalisée par voie inguinale, après conservation de sperme dans un centre CECOS.

Il est possible de mettre en place d'une prothèse testiculaire. Le plus souvent, elle est mise en place dans le même temps opératoire que l’orchidectomie.

L’orchidectomie permet d’obtenir un diagnostic définitif du type de votre tumeur (analyse anatomo-pathologique), indispensable pour déterminer votre prise en charge ultérieure. 

Dans certains cas très sélectionnés, il peut être proposé une orchidectomie partielle, c’est-à-dire une intervention qui consiste à ne retirer que la tumeur en laissant la partie saine du testicule.

Suites habituelles

Il s’agit d’une opération bien tolérée la plupart du temps. Une douleur au niveau de l’incision peut survenir en postopératoire mais est le plus souvent peu intense et disparait avec le temps. Elle peut nécessiter l’administration de médicaments antalgiques spécifiques. En cas de mise en place d’une prothèse, celle-ci devra être abaissée manuellement pendant le mois après l’intervention afin d’assurer son positionnement correct au fond de la bourse.

Risques et complications

Dans la majorité des cas, l’intervention qui vous est proposée se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous :

  • Ecchymoses ou hématomes : ils régressent en règle générale avec le repos et les soins locaux. Une intervention pour arrêter le saignement est rarement nécessaire.

  • Le retard de cicatrisation nécessite la poursuite des soins locaux jusqu’à cicatrisation.

  • La survenue d’une infection est rare. Elle peut être traitée par administration d’antibiotiques et parfois par drainage chirurgical du site opératoire.

  • Le traumatisme du nerf ilio inguinal peut être responsable de douleurs ou d’anesthésie de la racine de la cuisse et du scrotum. Les symptômes sont habituellement régressifs, mais ils peuvent nécessiter une prise en charge spécifique en cas de persistance.

  • La survenue d’une hernie inguinale est liée à un affaiblissement de la paroi de l’abdomen qui a été opérée. Elle peut nécessiter une intervention chirurgicale réparatrice.

Autre option chirurgicale :

Plus rarement, un curage ganglionnaire lombo-aortique (ablation des ganglions) peut être nécessaire ainsi que l’ablation de métastases pulmonaires ou hépatiques. Ce type de prise en charge chirurgicale doit être réalisée dans un centre de référence et le patient est systématiquement adressé pour ce type de traitement spécialisé.

L'Oncologue

Il intervient dans la délivrance d’une association de chimiothérapie pour améliorer les résultats carcinologiques. Ce type de traitement est le plus souvent réalisé après la chirurgie (traitement adjuvant) après validation collégiale.

Le Radiothérapeute

Plus rarement et en cas de tumeur sensible à la radiothérapie (cas des tumeurs séminomateuses), on peut avoir recours à une radiothérapie. Cette modalité thérapeutique est de moins en moins utilisée au profit de la chimiothérapie adjuvante.

L’évaluation de l’efficacité de ces traitements se fait sur le dosage sanguin des marqueurstumoraux et sur la comparaison des scanners. 

Surveillance​

Elle n’a pas de limite dans le temps (la plupart du temps 10 ans) et repose sur le dosage sanguin des marqueurs tumoraux et sur la répétition des scanners ou autres modalités d’imagerie. 

Cette prise en charge permet d’obtenir une guérison chez plus de 90% des patients. Ces modalités thérapeutiques sont parfaitement codifiées et tout écart lors de leur déroulement expose les patients à une perte des chances de guérison. 

Toute décision thérapeutique est validée en réunion de concertation pluri-disciplinaire et se base sur les recommandations des sociétés savantes d’onco-urologie (AFU, EAU).

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